Soutenir les personnes à mobilité réduite

Le projet visait à aider les personnes à mobilité réduite à devenir autonomes à long terme, économiquement affranchis et inclus socialement dans les comtés de Mombasa et de Nairobi. Il visait également à changer le discours sur les personnes vivant avec un handicap, généralement perçues comme impuissantes et comme un fardeau pour la société.

L'enquête d'impact menée à la fin du projet confirme que le projet « Livelihood » a apporté des améliorations substantielles et mesurables dans la vie des participants et de leurs familles. Voici les principals conclusions :

 Au début du projet, 75 % des participants étaient sans emploi. À la fin, ce chiffre est tombé à 11 %. Les participants ont diversifié leurs sources de revenus, 50 % d'entre eux se lançant dans une activité indépendante et d'autres effectuant des stages ou occupant des emplois à temps partiel. La majorité gagne désormais entre 16 et 48 dollars par mois, contre un revenu quasi nul au début du projet. Quatorze participants ont déclaré avoir amélioré leur sécurité financière et leur capacité à couvrir leurs dépenses personnelles et familiales. Tous les participants ont déclaré avoir gagné en autonomie dans leurs tâches quotidiennes, leur mobilité et leur prise de décision. Cette autonomie accrue a également réduit la charge des soins pour les membres de leur famille, favorisant indirectement leur participation économique potentielle. Tous les participants se sentent désormais mieux intégrés dans leur communauté, contre 60 % au début du programme. Bien que certains obstacles tels que la stigmatisation et les limitations en matière de transport persistent pour certains, la participation aux activités sociales s'est développée. Beaucoup ont noué de nouvelles relations grâce à leur activité professionnelle.

L'accès à la technologie s'est également amélioré, passant de 85 % à 94 %. Tous les participants ont déclaré que leur qualité de vie s'était améliorée, aucun d'entre eux ne se déclarant insatisfait à la fin du projet. On constate une augmentation de la confiance en soi et une amélioration de la santé mentale. L'acquisition de nouvelles compétences (déclarée par 81 % des participants) et la création ou la gestion d'une entreprise (56 %) ont été citées comme les changements les plus marquants, parallèlement à un engagement communautaire accru et à une plus grande confiance en soi. Tous les membres de la famille interrogés ont convenu que le projet avait eu un effet positif sur leur foyer. La plus grande indépendance des participants a entraîné une diminution de la pression financière et des contraintes liées à la prise en charge. Les membres de la famille ont désormais davantage de possibilités de subvenir à leurs propres besoins, et beaucoup ont exprimé leur intérêt pour l'entrepreneuriat si leur rôle de prise en charge continue à diminuer. Si les différences entre les sexes en termes de résultats étaient minimes, les femmes étaient légèrement plus représentées dans l'emploi à temps partiel, tandis que les hommes affichaient une plus grande diversité dans les types d'emploi.

Ces résultats soulignent l'impact positif significatif du projet Livelihood sur les participants et leurs familles.

Fondé en 2017, The Accessibility Institute (TAI) est un organisme à but non lucratif incorporé basé en Suède et également une entreprise sociale au Kenya. Sa mission est d'aider les gens à construire des vies riches et épanouissantes sur la base de la mobilité.


Actualités

48
dollars

Type

Éducation / Développement communautaire

Durée

Avril 2023 - mars 2025

Lieu

Mombasa / Kenya

Avec qui

The Accessibility Institute

Site internet

www.tai.ngo

 

Kenya

Population
49,7 millions (2017)

Revenu par habitant
1,460 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
36 % (2015)

Taux d'alphabétisation
79 % (2016)

Indice de développement humain
142e sur 189 pays (2018)

La situation macroéconomique du Kenya a progressé au cours de la dernière décennie, améliorant le bien-être de sa population. Toutefois, un quart de cette population vit dans un habitat urbain informel, dans des régions rurales arides et semi-arides et reste vulnérable à la pauvreté, aux conflits, au sous-développement structurel et aux maladies. Même si la pauvreté absolue a globalement diminué au niveau national, elle reste élevée comparée aux pays voisins. La scolarisation primaire a atteint 100 %. L’accès aux services domestiques comme l’électricité, une eau potable et des sanitaires, ne cesse de s’améliorer, même si la couverture reste faible (respectivement 23 %, 47 % et 33 %). Le chômage des jeunes et la vulnérabilité au changement climatique restent des défis majeurs.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.